La perte d'un animal de compagnie est un véritable drame qui laisse une empreinte profonde en nous. C'est comme si une partie de nous disparaissait à jamais. Lorsque notre compagnon disparaît, que ce soit par décès, fugue ou enlèvement, c'est un véritable effondrement pour nous, leur gardien. Une absence cruelle s'installe, accompagnée d'une douleur immense. Après tout, nous perdons un membre à part entière de notre famille.
Malheureusement, il arrive souvent que le gardien ressente de la honte à l'idée d'en parler à son entourage. Parfois, il doit réellement faire face à l'incompréhension, voire au sarcasme de ses proches qui ne parviennent pas à saisir sa douleur. Dans certains cas, par crainte d'être rejeté, il préfère se retrouver isolé, préférant garder son chagrin pour lui-même.
À toutes les personnes qui perdent leur animal de compagnie, ainsi qu'à ceux qui devront un jour faire face à cette disparition, voici quelques conseils bienveillants pour vous accompagner. Attention, ces conseils ne vont pas effacer la souffrance vécue, car elle fait partie intégrante du processus de deuil nécessaire.
Perdre un animal de compagnie est une expérience profondément douloureuse, et il est important si on le peut, de s’y préparer et de trouver des moyens de faire face à cette perte et de guérir. Voici quelques conseils pour vous aider dans ce processus difficile :
Laissez-vous le droit de ressentir et exprimer vos émotions. Il est tout à fait normal d'éprouver de la tristesse, de la colère, de la confusion ou même du soulagement. N'hésitez pas à pleurer et à partager vos sentiments avec des proches qui comprennent et soutiennent votre chagrin.
Lorsque votre animal vous quitte (physiquement !), il laisse un vide important dans la vie d'un enfant. C'est pourquoi il est important de lui dire la vérité, de manière douce et sincère (et donnez-vous le droit d’être vulnérable !). Votre enfant a le droit de savoir et il est plus que capable de comprendre que vous ne l'imaginez et cela qu’importe l’âge. Trouvez le bon moment pour aborder ce sujet délicat, et utilisez des mots adaptés. Parlez de ce sujet avec vos enfants, c’est aussi calmer votre « enfant intérieur » et la peine qu’il ressent quant à la perte ressentie.
Il n’est pas rare que la perte d'un animal de compagnie peut être accompagnée d'un sentiment de culpabilité persistant, surtout si l'on a pris la décision difficile de l'euthanasier. C'est une réaction naturelle, car la mort d'un être cher est une expérience profondément bouleversante. Il peut arriver, dans notre douleur que nous cherchions à trouver des coupables, remettant en question certaines actions ou non-action du passé (Il aurait du..j’aurais du ..)
Cependant, il est important de se rappeler que chacun a agi de son mieux, en fonction des connaissances et des ressources disponibles à l'époque et n’oubliez pas qu’il n’y a pas de hasard.
Si vous traversez de tels moments, la communication animale peut se révéler précieuse, car elle nous permet d'obtenir le point de vue de l'animal.
À travers mon expérience, j'ai souvent été surprise de découvrir la sagesse et la clarté que les animaux peuvent apporter. Leur perspective peut apporter davantage de compréhension et de sérénité dans notre processus de deuil. Faire face à notre deuil et aux sentiments qu’il réveille est une belle manière d’honorer la mémoire de notre compagnon avec amour et bienveillance.
Trouver des moyens de rendre hommage à la mémoire de votre animal peut être une étape importante dans le processus de deuil.
Créez un album photo rempli de souvenirs précieux, écrivez une lettre d'adieu pour exprimer vos sentiments, plantez un arbre commémoratif ou participez à des activités de bénévolat ou de don en l'honneur de votre animal. Ces gestes vous permettront de garder vivante la mémoire de votre compagnon bien-aimé.
Il est tout à fait normal de ressentir la tentation de nourrir son chagrin, de l'arroser comme une plante pour le faire grandir. Cependant, il est préférable d'apprivoiser cette douleur. Une stratégie efficace consiste à s'investir davantage dans son travail, dans une activité enrichissante culturelle ou sportive ou au sein d'une association qui vous passionne. En vous impliquant dans ces domaines, vous pouvez canaliser votre énergie et votre concentration vers des objectifs positifs, ce qui vous aidera à atténuer votre chagrin.
L'élément clé est de ne pas rester seul, afin d'éviter de ruminer son désespoir du matin au soir. Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à chercher le soutien d’un professionnel compétent, qui pourra vous apporter un soutien précieux.
Vous pouvez également envisager de consulter un spécialiste de la communication animale. Un communicateur animalier, par exemple, peut, par le biais de la télépathie, poser des questions à votre animal en fin de vie ou décédé, recueillir ses réponses et messages. Même en l'absence de l'animal, il peut utiliser une photo comme support pour établir une communication.
Qu'il s'agisse d'anecdotes ordinaires ou de révélations étonnantes, de messages importants pour le gardien, ces échanges peuvent vous apporter du réconfort et plus de sérénité pour l’avenir.
Bien entendu, tout le monde n'est pas convaincu par les techniques de communication animale, et il n'y a pas de règle universelle à suivre. Ecoutez votre ressenti, l’idée et d’apaiser votre douleur, en faisant confiance à votre propre conviction. (En suivant ce lien, vous trouverez des conseils pour choisir un Communicateur Animalier)
Lorsque vous traversez le deuil, le soutien social joue un rôle crucial. Entourez-vous de personnes bienveillantes et compréhensives, comme des amis proches, des membres de la famille ou même des groupes de soutien pour les propriétaires d'animaux. Ces personnes peuvent offrir une oreille attentive, un soutien émotionnel et des conseils pratiques pour faire face à la perte.
Certaines personnes ne sont tout simplement pas en mesure de vous comprendre. Soient-elles n'ont jamais eu d'animal de compagnie ou ne partagent pas votre amour pour les animaux, soit elles pensent que le chagrin doit être court, voire inexistant. Il est inutile de partager votre chagrin avec ces personnes.
Au lieu de cela, cherchez une personne qui soit sincèrement disposée à vous écouter et qui puisse se mettre à votre place autant que possible. Si nécessaire et si cela vous apporte du réconfort, vous pouvez faire appel à un communicateur animalier ou à un thérapeute.
Se sentir seul fait partie du deuil ! Par contre, il ne faut donc surtout pas vous laisser enfermer dans cette solitude, car elle peut rapidement vous plonger dans la dépression.
Ce que j’ai pu observer c’est que le deuil engendre simultanément ou successivement, une multitude de sentiments qui peuvent être différents selon la ou les propres expériences vécues par rapport au deuil. Certaines personnes restent dans le « choc » du départ de l'animal, d’autres se réfugient dans le déni ou la culpabilité, tandis que d'autres sont parfaitement conscientes de la disparition.
Ce choc est parfois accompagné de colère : nous refusons d'accepter la disparition de notre animal et nous en voulons au monde entier pour sa mort. Un sentiment de culpabilité persistant peut également déclencher de la colère envers nous-mêmes.
Après la colère peut survenir un état dépressif. Si cela évolue vers une dépression, il est important de consulter un professionnel.
Selon les cas et les personnes, ces sentiments s'accumulent ou se succèdent, disparaissent puis reviennent, sont brefs ou très longs...
Il arrive aussi que certaines personnes ressentent un profond sentiment d'injustice. C'est notamment le cas lorsque l'animal décède prématurément, trop jeune ou suite à un accident, par exemple s'il a été renversé par une voiture.
Si vous trouvez le deuil particulièrement difficile à surmonter, envisagez de consulter un professionnel de la santé spécialisé. Un thérapeute peut vous offrir un espace sécurisé pour exprimer et explorer les émotions liées à la perte de votre animal, ainsi que des outils et des techniques pour vous aider à faire face à votre chagrin.
Lorsque le gardien reste bloqué à une étape du deuil ou lorsque ses souffrances émotionnelles l'empêchent de poursuivre sa vie normalement, il est conseillé de faire appel à un thérapeute auquel vous avez confiance.
En kinésion par exemple j’accompagne le gardien en respectant son rythme et ses besoins et grâce à cette approche, il est possible de réduire l'intensité émotionnelle vécue et d'explorer en profondeur les émotions sous-jacentes.
Cette approche permet de revisiter d'éventuelles blessures antérieures liées à la séparation ou à l'abandon, afin de permettre au gardien de vivre pleinement son deuil sans être perturbée par ces souffrances passées.
La kinésion aide à éviter que les émotions restent bloquées et entraînent des déséquilibres physiologiques ou corporels. L'objectif de l'accompagnement est de permettre à la personne de retrouver un nouvel équilibre psychique et physique, ainsi que de s'adapter aux changements engendrés par le deuil.
Il revient à chacun de décider s'il souhaite accueillir à nouveau un animal dans sa vie.
Certaines personnes choisissent de le faire immédiatement, tandis que d'autres préfèrent attendre quelques jours, semaines ou mois voire année. Chaque cas est unique et il n'y a pas de règle absolue.
Prenez le temps nécessaire pour faire votre choix car pour entamer une nouvelle aventure avec un animal, il est important de se sentir prêt.
Si vous souhaitez accueillir un nouveau compagnon, suivez votre cœur. Que ce soit un animal de la même race que votre précédent ou non, c'est à vous de choisir, sans craindre de faire des comparaisons avec celui qui est parti.
Si vous décidez de ne pas reprendre immédiatement un animal, mais que vous ressentez le besoin d'un contact physique avec eux, vous pouvez offrir vos services à un refuge animalier ou tout simplement de promener un chien dans le quartier à qui vous pourriez proposer de le faire. Vous pouvez également devenir une famille d'accueil pour les animaux en cours d'adoption, si vous avez du temps à leur consacrer.
L'essentiel est de prendre la décision qui correspond le mieux à votre situation personnelle et à vos besoins. Écoutez votre cœur et choisissez la voie qui vous apportera le plus de bonheur et de satisfaction.
Une communication avec l’animal décédé peut aussi aider dans ce sens. Idem si vous avez choisi un nouveau compagnon pour être plus sûre qu’il corresponde à vos attentes et vos besoins respectifs.
Pour plus de 80 % de la population française, l’animal est considéré comme un membre de sa famille ! Son départ physique est une épreuve difficile, mais en utilisant des méthodes complémentaires telles que la communication animale, la kinésion ou tout autre thérapie vous apportant de l’aide pour mieux vivre cette étape ; en recherchant le soutien social et en honorant la mémoire de votre animal, vous pouvez entamer votre chemin vers la guérison. Chaque personne vit le deuil à sa manière, alors prenez le temps dont vous avez besoin pour guérir et souvenez-vous que vous n'êtes pas seul dans votre chagrin.
Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à me contacter
Conférencière, formatrice, thérapeute et interprète animalière, j'aide tous ceux qui sont en chemin et aspirent à donner un sens à leur vie reliée à leur Essence, aux Animaux et à la Nature.
Inscrivez-vous à ma newsletter :
©2022 - Lysiane Dietsch - Tous droits réservés.